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16 mars 1995
Prévisions Chirac Président
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EXEMPLE RÉCENT D’APPLICATION
DE
L’ÉVÉNEMENTIALITÉ
(16 Mars 1995)
PRÉVISION PAR L’ÉVÉNEMENTIALITÉ
DE
L’ÉLECTION DE JACQUES CHIRAC
À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
le 7 Mai 1995
COPIE DU TEXTE RÉDIGÉ LE
16 MARS 1995 ET ENVOYÉ À L’ATTACHÉ
DE PRESSE
À CETTE DATE PAR CHRISTIAN F.E.
TURPIN,
Créateur de la Théorie d'Evénementialité.
Auteur des livres :
. ROME et les USA, Traité d’Événementialité;
livre II du cycle Nocam.
Titre : « Le Livre de Nocam »
. L’HISTOIRE par un Initié; livre I
du cycle Nocam.
Titre : « Chronique de Nocam ».
______________
Paris, le 16 Mars 1995,
"CHIRAC élu Président de la
République le 7 mai 1995 :
une possibilité prévisible d'après la théorie
de l'Evénementialité".
« ...
Préambule
A partir des LOIS ÉVÉNEMENTIELLES,
dont j'ai démontré rationnellement l'existence dans
Le Livre de Nocam, thèse ou le tandem Rome/USA sert de
sujet d'expérimentation, j'ai bien-sûr étudié
l'ensemble des Histoires des Nations, dont celle de la France,
et particulièrement à notre époque.
Vous savez que l'application de ces lois, définissant
sinon un déterminisme des événements, du
moins une potentialité très forte de ceux-ci, permet
une prévision. Ainsi en est-il de la future élection
présidentielle française.
Pour être capable d'avancer une telle prévision,
il faut d'abord avoir déterminé les bases d'application
du raisonnement. Vous savez que les lois événementielles
ont été déduites d'une hypothèse de
départ, validée par l'étude sur les Histoires
de Rome et des USA. Cette hypothèse devenue loi est que
l'Histoire des Nations se renouvelle analogiquement à 2160
ans environ de distance, chaque Nation reprenant la trame du destin
potentiel d'une autre (pas n'importe laquelle) ayant existé
2160 ans plus tôt.
La France
En ce qui nous concerne, la France, ou plutôt la "France
Républicaine", renouvelle le destin de la Macédoine.
En d'autres termes, "l'Histoire de la République Française
s'insère dans une trame potentielle de destin analogue
à celle dans laquelle s'est réalisée l'Histoire
de la Macédoine".
Globalement, les Histoires parallèles sont les suivantes
:
• Le début de la Nation "France
Républicaine" surgissant en France royaliste correspond
au règne de Philippe II de Macédoine prenant pied
en Grèce.
• Napoléon 1er, conquérant
et promoteur des idées françaises en Europe, correspond
à Alexandre le Grand, répandant la civilisation
grecque.
• Plus tard, De Gaulle, champion de l'indépendance
française vis à vis des USA, correspond à
Philippe V de Macédoine luttant contre Rome.
• Juste après, Pompidou, fils
spirituel de De Gaulle et opposé aux USA correspond à
Persée , fils de Philippe V et vaincu par Rome.
Le futur : Chirac
Ensuite, d'après Polybe, dans la Macédoine
matée par Rome, quelques années plus tard (en 149-148
av J.C.) Andriscos se révolta. Il se targuait d'une lignée
avec Philippe V ( il passa dans l’Histoire sous le nom de
« pseudo-Philippe » ) et il releva le défi
d'indépendance vis à vis de Rome. Mais l'aventure
d'Andriscos ne dura pas deux ans et Rome transforma la Macédoine
en Province romaine.
La correspondance événementielle s'impose
logiquement à l'Histoire de la France Républicaine.
C'est le signe d'un sursaut de fierté nationale et, selon
les lois temporelles, le moment est venu.
Or, parmi les candidats actuels, c'est Jacques Chirac qui réunit
le mieux les ingrédients pour renouveler la période
"Andriscos" de l'Histoire de la Macédoine :
- Il est celui qui représente la filiation
gaullienne, via le RPR,
- Il est en train de créer une dynamique dans
le peuple français endormi et mal à l'aise dans
le contexte économico-financier né des USA et imposé
au monde actuel.
Si Chirac est élu, il assumera la période
de l'Histoire de la France Républicaine prévue par
l'Evénementialié.
Relativité du futur
Mais l'Evénementialité ne peut pas
prédire tout ce que fera "l'homme Chirac" de
son mandat, car une latitude du destin subsiste : elle est indépendante
des lois événementielles qui s'appliquent aux Nations
et est liée au libre arbitre de l'homme, en l'occurrence
Jacques Chirac.
Ce que l'on peut affirmer avec assurance, c'est que
le futur Président suscitera un sursaut national français
et une volonté d'originalité, sinon d'indépendance
de la France dans le contexte international.
Par contre, on ne peut pas savoir si ce Président
sera précocement "évincé" par le
« Système économico - financier international
» issu des USA, ou bien s'il sera assez fin politique pour
conserver durant 7 ans la direction de notre pays.
Concrètement pour Chirac
Chirac est entouré d'hommes contradictoires
dans leurs orientations politiques : d'une part Juppé et
Madelin, pro-européens Maastrichtiens et pro-libéralisme
économique tel que prôné par les USA et d'autre
part Seguin, anti-Maastrichtien, anti-libéralisme économique
et porteur des valeurs républicaines et nationalistes classiques
de la France.
Si la politique future de Chirac est influencée
par Seguin, c'est la réalisation quasiment identique de
l'Histoire d'Andriscos que nous vivrons.
Si Chirac est, par contre, influencé principalement
par le tandem Juppé-Madelin, nous verrons un modus vivendi
s'établir entre les USA et la France et ce sera un positionnement
"tranquille", bien que gardant son originalité,
de la République Française et de ses idéaux
dans le contexte politico-financier international.
Car selon les Lois de l'Evénementialité,
il est inéluctablement programmé que la ( ou les
) présidence de Chirac sera la dernière période
d'idées gaulliennes où la France essaiera d'être
indépendante.
Ensuite la France se coulera dans la norme économico-financière
internationale dominée par les USA.
.....A moins qu'elle ne saisisse un autre Destin
potentiel ( disponible selon les Lois événementielles
); mais ceci est une autre histoire, hors de ce bref commentaire.
Ainsi et seulement ainsi, Chirac pourra durer.
Rappel sur Chaban-Delmas
Je voudrais donner un autre exemple identique à
la prochaine élection et qui me permit de prévoir
l'élection de Valéry Giscard d'Estaing en 1974.
A cette époque, Pompidou venait de mourir et Chaban-Delmas
s'était immédiatement porté candidat. Il
représentait la filiation gaullienne naturelle et, au début,
tous les pronostiqueurs le voyaient gagner les élections.
Or, 2160 ans plus tôt en Macédoine, après
la défaite de Persée devant Rome, en 168 av. J.C.,
puis sa mort, la filiation Philippe V fut rompue et ne se retrouva
qu'en la personne d'Andriscos, en 149 av. J.C.
Evénementiellement parlant, il n'était
donc pas possible que J. Chaban-Delmas soit Président de
la République. Je l'ai dit en son temps, tout en me demandant
comment cette non-élection pourrait bien se réaliser.
Et ce fut l'affaire de l'avoir fiscal de Chaban, cabale lancée
par le Canard Enchaîné, ainsi que l'envolée
médiatique de Giscard et le ralliement de Chirac à
ce dernier. »
Christian F.E. TURPIN
le 16 Mars 1995, Courbevoie
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