Une science rationnelle
et opérative
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4 – L’HISTOIRE
DES NATIONS : SCIENCE RATIONNELLE ET OPÉRATIONNELLE
Depuis la thèse « Rome
et les USA », les études (1) de parallélisme
entre d’autres Nations, comme la République Française
avec la Macédoine, ont encore affiné les résultats
sur ces Lois qui sous-tendent structurellement la réalisation
de l’Histoire des Nations.
4.1 - Histoire rationnelle, aux événements
quantifiés binairement, à la réalisation
structurelle prédéterminée, avec un degré
de relativité laissant son libre-arbitre à l’homme
dirigeant sa Nation.
A/ La base de la découverte
fut donc la validation de l’existence d’une période
de cyclicité analogique de la vie des Nations, période
égale à 2150 ans environ et donc probablement
liée au phénomène astronomique et physique
dit de précession des équinoxes ; cette validation
s’était faite par l’analyse des événements
en tant que tels et cela amena la découverte de Lois
conceptuelles à partir de ces événements.
La plus importante de ces lois définit que
les événements à comparer doivent
être impérativement binaires, c’est-à-dire
composés de deux opposants. Tout « événement
complexe », tel un conflit faisant intervenir plusieurs
Nations en même temps, devait être décomposé
en « événements simples » ou binaires,
c’est-à-dire ne faisant intervenir que deux Nations
opposées à la fois, avant d’en chercher
les correspondances dans le passé. La quantification
binaire des événements liés aux Nations
devient ainsi la base de l’Evénementialité.
B/ La cyclicité
d’apparition des Nations et les destins analogiques que
cela entraîne, comme les USA reprenant le schéma
de réalisation déjà vécu par Rome,
amenait la conclusion d’un déterminisme structurel
philosophiquement oppressant. Or, dès la thèse
fondatrice de l’Evénementialité, «
Rome et les USA », l’on constate deux sortes de
degré de liberté par rapport à ce déterminisme
potentiel.
Le premier est seulement temporel et montre que
la période d’environ 2150 - 2160 ans oscille en
fait dans la fourchette 2124 à 2172, c'est-à-dire
2148 +/-24 ans. Ce degré de liberté est à
l’échelle des hommes qui « réalisent
» l’histoire, mais n’influe pas sur la structure
prédéterminée d’un conflit entre
deux Nations par exemple ; cet aspect appelé «
qualitatif » dans la thèse, est intangible.
Par contre un autre degré de liberté, appelé
« quantitatif », permet aux hommes dirigeants les
Nations (et instruits des Lois événementielles)
d’agir quantitativement sur la réalisation d’un
conflit, en le rendant « soft » par la diplomatie
ou au contraire « hard » en s’entêtant
sur un espoir illusoire de vaincre.
Ce degré de liberté, qui apporte une relativité
dans la réalisation de l’histoire par rapport à
ses lois structurelles, définit le domaine du
libre-arbitre de l’homme et son pouvoir d’action
dans la réalisation de l’Histoire des Nations.
C/ Puis, à l’occasion
de la vérification de la répétition des
conflits, à 2150 ans de distance, entre Nations se correspondant,
on constata que le nombre des combinaisons conflictuelles
entre Nations constitue un ensemble fini dans une zone géographique
donnée que nous appelons « Monde événementiel
» : ce fut par exemple le Monde méditerranéen
à l’époque des Grecs puis des Romains, qui
constitua un espace géographique où toutes les
combinaisons conflictuelles prévues structurellement
dans les Lois se réalisèrent. Il y eut à
cette époque d’autres mondes événementiels,
tels l’Extrême-Orient, où le même schéma
structurel de conflits se réalisa. Aujourd’hui,
après évolution de l’humanité sur
un cycle temporel de 2150 ans, on constate qu’il n’y
a plus qu’un seul « monde événementiel
» englobant tout l’espace géographique terrestre.
Il n’existe plus qu’une seule combinaison des conflits
entre Nations actuelles. Cette combinaison se déduit
bien sûr analogiquement des précédentes,
celle du monde méditerranéen par exemple que nous
connaissons bien : d’où la comparaison des USA
à Rome.
Conclusion : Toutes
ces constatations montrent que l’Histoire des Nations
se réalise suivant une trame potentielle se répétant
avec une période de 2150 ans environ : la réalisation
de l’Histoire des Nations est donc sous-tendue par une
structure, qui s’applique sûrement depuis
des temps immémoriaux, mais avec une évolution
spatiale qui suit l’évolution de l’humanité
prenant de plus en plus possession de notre globe et qui aboutit
à notre époque à une unicité de
modèle final.
Enfin, avec ses lois structurelles sur les événements
entre Nations quantifiés binairement, l'Histoire événementielle,
ou Evénementialité, quitte le domaine des "sciences
humaines" pour entrer dans celui des "sciences rationnelles
dites exactes", avec même sa part de relativité
tout comme la physique.
4.2 – Histoire opérationnelle, formation
des hommes d’Etat.
Comprendre que la réalisation de l’Histoire
des Nations est sous-tendue par une structure, amène
obligatoirement à penser que l’on peut prévoir
les grandes lignes du destin de chaque Nation si l’on
possède les clés d’application de cette
structure aux événements. L’Evénementialité
apporte ces clés.
Conclusion :
- Par l’approche événementielle,
l'étude de l'Histoire n'est plus seulement passive et
penchée sur le passé ; elle peut devenir active
et opérationnelle en pronostiquant les événements
futurs.
- l'Événementialité et ses
Lois constituent un outil de stratégie en politique étrangère
pour les hommes d'État, qui pourront préparer
leur Nation à assumer la trame de son destin au mieux
pour les citoyens. Une École de haut niveau
pourra dans les prochaines années se constituer pour
éduquer tous les étudiants futurs hommes d’état,
et informer ceux en exercice.
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